Les semaines, les mois se succèdent. Notre Nomad nous amène dans des coins fabuleux et nous avons cette chance folle de découvrir des pays riches en couleurs et de faire des rencontres qui nous marquent et nous font grandir.

Avec nos pas de parents, nous découvrons ces nouvelles îles, ces nouveaux continents. Nous passons de l’anglais à l’espagnol, au créole, au papiamento, au français en apprenant de nouvelles expressions canadiennes telle la crème glacée, ou t’en veux tu ? La Colombie nous parlera aux doux sons de « mi amor » alors que depuis quelques jours en Jamaïque nous sommes tous des « Ya man »

 

 

 

Nos interlocuteurs sont blancs, noirs, métissé, petits, grands, pauvres ou moins pauvres mais presque toujours ravis de partager de petits bouts de vie avec nous. Nous arrivons, bonjour, nous repartons souvent trop vite, au revoir et dans nos êtres emportons avec nous un peu de ces rencontres magiques que nous avons eu la chance de faire.

 

 

Avec nous nos trois bouts de choux qui justement ne sont plus tout à fait des ptits bouts mais des enfants qui grandissent et qui sans que nous le remarquions toujours apprennent eux aussi, s’enrichissent à leur tour et alors que souvent nous grommelons qu’ils devraient faire un peu plus, un peu mieux nous surprennent et nous épatent.

 

Noa de me dire l’autre jour alors qu’elle se rendait avec une nouvelle petite copine canadienne chez son amie Hedda : Tu comprends maman c’est un problème car ma nouvelle copine ne parle pas l’anglais alors elle ne peut pas discuter avec nous .. Et moi de réaliser que ma puce a appris à parler cette nouvelle langue en quelques mois lors de ses journées passées à jouer avec ses copines bateaux.

 

 

Adi de se rouler par terre de désespoir lorsque sa sœur part dormir chez leur amie commune Hedda et très fièrement quelques jours plus tard de préparer son petit sac à son tour, avec son doudou, sa brosse à dent et ses habits propres pour se rendre en dinghy sous l’orage sur le catamaran copain pour y passer sa première nuit de grande loin de sa maaaaman… Une première pour la maman lionne que je suis et fierté se sera mêlée à beaucoup d’émotion…..

Et aussi sa petite lettre à la fée des biberons pour lui écrire que maintenant qu’elle est grande elle veut bien les laisser pour un autre plus petit qu’elle…

 

 

Et mon Amos de terminer d’écrire son premier livre, de passer des heures à le mettre sur internet et d’accepter de le faire lire à sa famille en prenant de manière positive les commentaires qui lui seront fait. Et puis tout d’un coup de se lancer dans un grand projet alors que nous cherchions du bois sur la plage dans l’idée d’en faire quelque chose. Il décidera de fabriquer un plateau de dame pour son ami Jack que nous allons retrouver d’ici deux semaines en Jamaïque. Deux ans que je lui apprends de ne pas lâcher ses projets en cours même quand ils sont difficiles à terminer et se tirent en longueur. Quelle fierté de le voir scier, poncer, organiser son quadrillage comme un grand, trouver la peinture pour réaliser ses carrés bicolores. Le voir coudre son petit sac (avec l’aide de son papa) dans lequel il compte mettre les pions du jeux. Avoir cette idée géniale d’utiliser comme pions deux couleurs de capsules de bières récoltées dans les rues et ruelles de Colombie. Puis lire la fierté dans son immense sourire et ses yeux quand son projet se termine. Il irradie de bonheur et moi j’en ai des étoiles dans les yeux et dans le cœur.

 

Je rouspète souvent, je rouspète parfois, mais si ce blog ne devait compter que cinq mots, ils seraient pour vous mes enfants :

JE SUIS FIERE DE VOUS !