Ou quand les noms s’emmêlent, se mélangent et se changent pour de bon. La capitale, San Juan, était initialement baptisée Puerto Rico en 1521 par les colons espagnols. Le “riche port”. Un cartographe, peut-être trop amoureux du rhum local, se trompera au moment d’établir les cartes et inscrira en lieu de Puerto Rico, San Juan, qui était le nom donné par les Espagnols à l’île. Le changement restera permanent et aujourd’hui l’un porte le nom de l’autre et l’autre le nom de l’un.
Si c’est trop compliqué, faites une pause, aller vous faire un petit rhum, déguster le et relisez depuis le début .
Après une nuit plus ou moins bonne pour les Nomads loin de leur bateau, nous partons à la découverte de la ville.
Petit déjeuner royal dans un café local avec des oeufs, du bacon, des toasts et de bons cafés. mmmiiiaaam! Il fallait bien cela avant de flâner sur le “paseo de la principesa”, qui plaira d’autant plus aux enfants qu’il y a une PLACE DE JEU. Nous restons en admiration devant un arbre qui en grandissant produit par son sommet de nouvelles racines qui en tombant se replantent, agrandissent et épaississent son tronc. La balade se poursuit jusqu’à l’immense esplanade herbeuse devant El Moro. Des familles s’y prélassent, des enfants jouent aux cerf-volants.
El Moro date de 1539 et reste le plus ancien fort construit par les espagnols dans le “nouveau monde”. Il faut dire qu’il aura quand même fallu près de 200 ans pour le construire. Il servira à protéger l’île des attaques des hollandais, des anglais et même de l’artillerie américaine par la suite. Déclaré Héritage mondial de l’Unesco en 1983 il fait partie aujourd’hui des endroits à voir!
Après y avoir gambadé de long en large et en travers et surtout de haut en bas, nous sommes fatigués et profitons d’une autre PLACE DE JEU pour manger et fermer un moment les yeux. Mes 3heures de sommeil ne suffisent amplement pas… L’après-midi nous profitons de marcher dans ces jolis ruelles et flanons de boutique d’art à café ou on essaiera de nous escroquer en nous faisant payer un montant astronomique pour 3 sirops…. Matan se rebelle et obtient gain de cause. Pendant ce temps les enfants reçoivent des graines à donner aux pigeons et s’amusent comme des fous.
Trop vite c’est l’heure de repartir. Nous avons vraiment aimé cette ville, complètement différente de toutes les autres de l’île. San Juan est clairement sous l’influence espagnole alors que le reste est complètement américanisé. Un local nous dira quelques jours plus tard, que les habitants de San Juan, parle d’aller sur l’île quand ils quittent leur ville…
Pour nous il est temps de rendre notre voiture pour 4 jours, de fêter l’anniversaire d’une petite copine rencontrée sur un catamaran copain et de profiter de la piscine et du bar de la marina!.
Hasta la vista amigos!